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About Kaltrina

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THE CITY BLOG: Bergame, la ville aux mille trésors

Bergamo begeistert immer wieder von Neuem. Wer sich auf der Reiseroute für einen Abstecher in den Bergamasker Hauptort entscheidet, wird überrascht sein – nicht nur von der künstlerischen Schönheit, sondern auch vom starken Charakter der Stadt.

Trotz ihrer Nähe zu Mailand kann man die Provinz Bergamo (die stolze 243 Gemeinden und mehr als 1 Million Einwohner zählt) durchaus als Mikrokosmos bezeichnen. Von Bergketten zum Flachland, von Hügeln zu Talebenen, von historischen Ortschaften zu Ufersiedlungen – das Gebiet ist durchweg geprägt von Vielfältigkeit in Bezug auf die Landschaft, die Dialekte sowie auf religiöse, folkloristische und gastronomische Bräuche.

Bergamo blickt auf eine lange Geschichte zurück, die ihren Ursprung in der Römerzeit hat, und wird auch «Città dei Mille» (auf Deutsch «Stadt der Tausend») genannt. Diesen Namen erhielt sie aufgrund der grossen Zahl an Freiwilligen, die am berühmten Zug der Tausend teilnahmen, angeführt von Garibaldi während der Zeit des Risorgimento.

Die Stadt liegt im Herzen der Lombardei und ist in zwei «Zonen» aufgeteilt: die Città bassa, die moderne und pulsierende neue Unterstadt mit Geschäften und Verwaltungsgebäuden, und die Città alta, die geschichtsträchtige Oberstadt mit Hauptdenkmälern und unzähligen historisch-künstlerischen Sehenswürdigkeiten. Zu diesem architektonischen Reichtum von seltener Schönheit gehören die venezianischen Stadtmauern aus dem 16. Jahrhundert, die bereits 2017 ins UNESCO-Weltkulturerbe aufgenommen wurden. Um in die historische Oberstadt mit ihren tausend Schätzen zu gelangen, kann man entweder gemütlich der Stadtmauer entlangspazieren oder man gönnt sich eine Fahrt mit der pittoresken Standseilbahn.

By |2022-12-06T16:36:56+01:00décembre 6th, 2022|The City Blog|

URBAN DICTIONARY: Polenta (e osei) dolce

Cette douceur bergamasque est réalisée à partir d’une génoise, de massepain et de chocolat. Sa forme évoque celle du mets typique salé à base de polenta et de gibier à plumes. On peut admirer cette spécialité aux nombreuses formes et tailles dans les vitrines des boulangeries et confiseries de la ville. Mais nous, les autochtones, nous n’avons pas pour habitude de manger ce dessert. Nous préférons laisser les touristes s’en délecter. Par contre, la «véritable» polenta est un indispensable de notre alimentation. Qu’elle soit préparée de manière classique ou «taragna» (avec de la farine de sarrasin), elle accompagne à merveille le rôti, le bœuf braisé ou les viandes grillées.

By |2022-12-06T16:35:10+01:00décembre 6th, 2022|Urban Dictionary|

FAVORITE PLACES: Bergamo

La vieille-ville de Bergame est à couper le souffle. En longeant la «Corsarola», surnom affectueux donné par les Bergamasques à la via Colleoni, la principale artère piétonne du centre-ville historique, on découvre d’innombrables bars, restaurants et boutiques de qualité. Plusieurs rues et ruelles y prennent leur origine et ces dernières permettent de rejoindre de nombreux palais historiques, musées, églises et théâtres.

Le point névralgique de la haute ville de Bergame se situe à proximité de la piazza Vecchia, où trônent le Palazzo della Ragione, la Torre Civica et la bibliothèque Angelo Mai. Non loin de là se trouve la piazza Duomo, bordée par d’autres attractions: la cathédrale, la basilique de Sainte-Marie-Majeure et la magnifique Cappella Colleoni. La Rocca vaut également le détour, car elle abrite le Museo dell’Ottocento. Sans oublier la citadelle des Visconti, qui héberge deux collections différentes, à savoir celle du Musée d’archéologie et celle du Musée des sciences naturelles. À proximité immédiate se loge la station aval du funiculaire San Vigilio, grâce auquel on peut se rendre sur la plus haute colline de Bergame: le panorama incomparable offert par la ville et les plateaux bergamasques, ainsi que les magnifiques promenades auxquelles invite le Parco dei Colli, transformeront toute visite en souvenir inoubliable.

Ceux qui souhaitent faire une petite pause ou déguster une douceur ont l’embarras du choix: des cafés historiques tels que le Tasso ou le Cavour, en passant par les auberges typiques telles que l’Antica Trattoria La Colombina et ses délicieuses casoncelli (pâtes farcies de Bergame) et le Circolino où, en été, l’on peut prendre son repas sous une pergola à l’ombre de vignes, jusqu’aux traditionnelles gelaterias telles que La Marianna, qui a vu la naissance de la variété stracciatella durant les années 1960… il y en a vraiment pour tous les goûts.

By |2022-12-06T16:37:50+01:00décembre 6th, 2022|Favorite Places|

URBAN DICTIONARY: Valence

Langues parlées sur place: le valenciano (langue régionale) et le castillan (espagnol, langue officielle de l’Espagne)

En Espagne, les langues officielles régionales ont été acceptées de tout temps, même si Franco a essayé de les subjuguer lors de son régime dictatorial. Le valenciano (valencien) de la province autonome de Valence en fait partie. Il est plus répandu dans les régions rurales et un peu moins dans les centres urbains, à l’image de Valence, par exemple. Cette langue est en fait apparentée au catalan, dont la phonétique est fort similaire. Voici quelques exemples de valencien, en castillan (espagnol) et dans leur traduction française:

¡E! = ¡Hola! = bonjour
iAu! = iAdiós! = au revoir
Platja = Playa = plage
Mone = Vámonos = mettons-nous en route
Ves a fer la mà = Vete a tomar por saco = va te faire voir
Hace día de Falles = Hace buen tiempo = il fait beau
Falle = Antorcha = torche/flambeau
Olivas = Aceitunas = olives

By |2021-05-17T11:07:32+02:00mai 17th, 2021|Urban Dictionary|

FAVORITE PLACES: Plaza del Ayuntamiento

Rien de tel que de déguster un café sur la Plaza del Ayuntamiento. Mais mieux vaut le faire tôt le matin. Le soleil n’est pas encore trop ardent, le serveur est aimable et, au sein d’une architecture admirable, on peut se laisser baigner par l’histoire. Plusieurs bons restaurants sont à deux pas et la place constitue un point de départ rêvé pour une virée shopping dans la vieille ville.

Las Fallas est une fête printanière traditionnelle propre à Valence et à sa province. Cette manifestation permet de découvrir des sculptures en papier mâché époustouflantes (voir photos), qui seront brûlées en clôture des réjouissances.

By |2021-05-17T11:15:56+02:00mai 17th, 2021|Favorite Places|

THE CITY BLOG: Fiesta, dulce fiesta

Gandia: cette ville de la province de Valence, au sud-est de l’Espagne, borde la Costa del Azahar (côte de la fleur d’oranger) et recense 77 000 habitants. Elle compte onze arrondissements, dont un dénommé «Playa». Baignés par ses effluves estivaux, tous mes souvenirs et toutes mes aventures d’enfance s’y trouvent consignés. Le fait que cette ville méditerranéenne est notre patrie depuis trois générations ne prête pas à discussion, même si nos racines familiales se trouvent en Galice. Son microclimat, agréablement chaud toute l’année durant, nous a attirés comme par magie.

Le titre de ce billet de blog ne laisse aucun doute: en été, la fête règne en maître à Gandia. Les Espagnols sont férus de divertissement. Il n’est donc pas étonnant que 75% des touristes en visite à Gandia proviennent de l’Espagne et de sa capitale. Pas un soir d’été ne s’écoule sans que l’on se retrouve attablé à un bar en compagnie d’amis pour y déguster des cervezas y tapas bien frais. Dans le respect d’une philosophie bien espagnole. Et ce que l’on a commencé à Madrid va se poursuivre, séance tenante, à Gandia pendant ses vacances estivales: faire la fête jusqu’aux premières lueurs du jour.

Les autochtones ne goûtent guère à cette bombance et ne se privent pas de le faire savoir aux «touristes». Enfant, cette attitude n’a cessé de m’interpeller… Aujourd’hui, je la comprends. En été, c’est tout simplement insupportable. La magnifique plage de sable y est jonchée de sonos et de célibataires en état d’ébriété. Tout le monde ignore alors les vraies beautés de cette ville: ses ruelles historiques dans la vieille ville, son palais ducal des Borgia – grande fierté de la population indigène –, ses longues plages de sable fabuleuses, son port et ses docks, ses plus hauts palmiers d’Espagne, son océan aux mille reflets bigarrés, sa vue imprenable sur les montagnes et ses plantations d’orangers, grâce auxquelles (et au tourisme) la ville a pu retrouver son aplomb, quelques années après la guerre civile.

On peut aimer cette ville ou la haïr. Pour moi, Gandia restera à jamais une affaire de cœur. Une visite s’impose, mais il vaut mieux éviter les mois d’été!

By |2021-05-17T11:16:58+02:00mai 17th, 2021|The City Blog|

FAVORITE PLACES: Revoir Francfort

À l’hôtel pour quelques jours, je ne résiste pas au plaisir de quitter ma chambre à l’aube, sur la pointe des baskets, pour humer l’air de la ville en courant. À l’heure où le monde de la nuit croise les premiers attachés-cases affluant vers la city, Francfort ne cache rien de ses charmes ni de ses plaies.

Direction les rives du Main, en passant par le Ring, enceinte de verdure autour de la vieille ville dont la partie ouest se donne des airs de Central Park. Passé la place de l’Opéra, où les balayeurs effacent les débris festifs de la veille, je croise la Neue Mainzer Strasse bordée de gratte-ciels en enfilade. À l’angle de la Große Gallusstrasse, je lève la tête pour apprécier une vue saisissante, unique sur le continent. Mainhattan vous salue bien. Sur les quais, larges et avenants, la ville se fait bourgeoise et alanguie. Rive gauche, une quinzaine de villas patriciennes veillent au patrimoine culturel en autant de musées. Je poursuis à petite foulée sur la rive droite, jusqu’à la Banque Centrale Européenne, forteresse de verre et de béton, haut-lieu des pouvoirs et de protestations en tout genre. Longtemps, j’ai ignoré qu’à 100 m de là, sous la ligne de chemin de fer, se cachait une halle de sinistre mémoire, devenue un mémorial de la déportation… Puis retour vers le cœur historique de la ville où, en septembre 2018, après dixans de travaux, s’est achevé un projet architectural sans pareil en Europe: la renaissance du centre médiéval et la reconstruction à l’identique, ou presque, de 35 maisons telles qu’elles étaient avant la guerre. De quoi rallumer la querelle entre Anciens et Modernes. Célébration perverse d’un passé englouti sous les bombes pour les uns, chance inégalée de retrouver une identité perdue dans l’anonymat des quartiers d’affaires pour les autres… entre une «nouvelle vieille ville» aux airs de Disneyland et une skyline qui ne cesse de s’étoffer (une dizaine de gratte-ciels en construction actuellement), Francfort se réinvente et se cherche. Peut-être se trouvera-t-elle dans le complexe de quatre tours Four Frankfurt qui promet pour 2024 de mixer bureaux, logements et vie sociale.

Pour le savoir, c’est sûr, je reviendrai courir à Francfort.

By |2021-02-26T10:24:12+01:00février 26th, 2021|Favorite Places|

URBAN DICTIONARY: Slang de Francfort

Mini-glossaire des mots à connaître pour s’y retrouver dans les restaurants typiques de Francfort.

Ebbelwoi
L’appellation locale pour désigner le cidre, Apfelwein. Ou encore Äppelwei.

Bembel
La cruche en grès gris et bleu dans laquelle les serveurs apportent le cidre. À plusieurs, on commande un Dreier Bembel, un Sechser Bembel, voire un Zehner Bembel pour une contenance de trois, six ou dix verres.

Petzen
Partout ailleurs, petzen signifie rapporter, moucharder, cafarder. En Hesse, c’est tout simplement «boire». Lass uns ‘nen Schoppen zusammen petzen! (Allez, buvons un verre de cidre ensemble!) Un Schoppen? Un verre de cidre, bien entendu!

Geripptes
Le nom du verre à cidre (0,25 ou 0,5 l), recouvert d’un motif caractéristique à losanges. Désigne également une tour de la ville, dont la façade en verre est ornée du même motif.

Musik
Aucune allusion au vieil opéra de la ville, à la scène jazz locale ou aux places fortes de la musique actuelle que sont le Batschkapp ou le Zoom. Dans les tavernes de Francfort, la Musik évoque une marinade d’oignons qui accompagne un fromage local. Pour un résultat souvent jugé… intriguant par les novices: le Handkäse mit Musik (fromage fait main à la sauce Musik).

By |2021-02-26T10:24:38+01:00février 26th, 2021|Urban Dictionary|

THE CITY BLOG: 5 lieux à Francfort-sur-le-Main

Partant du principe que le plaisir des yeux ne vaut rien sans le contentement d’un estomac rassasié, voici cinq lieux «à voir et à manger», parfaits pour prendre le pouls de la ville lors d’un premier séjour.

1. Brunch en terrasse – Oosten (Mayfarthstraße 4)
Quelle meilleure façon de commencer un week-end ensoleillé que de s’installer à la terrasse de l’Oosten, au bord du Main? On voit passer les avirons, les joggeurs, les planchistes qui gagnent le skate park, juste à côté. Ici, le temps semble suspendu, même à l’ombre de la Banque centrale européenne, avec la skyline en toile de fond.

2. Café sur les toits face à la skyline (Zeil 116)
En attendant que le Skybar de la One Tower ouvre ses portes au public à 185 m d’altitude, on viendra plus modestement s’attabler à la terrasse de la Galeria Kaufhof pour prendre de la hauteur. Ici, ce qui est dans l’assiette compte moins que la vue spectaculaire sur le mur de gratte-ciels qui se dresse face à nous.

3a. Saucisse/Grüne Soße à la charcuterie Dey dans la nouvelle vieille-ville (Markt 15)
Sur la place où de nombreux touristes se photographient devant le buste d’un poète local qu’ils prennent pour Karl Marx, le bâtiment rouge sang de la charcuterie Dey ne passe pas inaperçu. Il y a bien longtemps, jusqu’à 200 bouchers-charcutiers travaillaient dans le quartier et le sang coulait à flots en direction du Main.À déguster sur le pouce: la saucisse de Francfort maison, plusieurs fois primée, et la Grüne Soße, la sauce froide aux sept herbes. C’est LA spécialité de Francfort, servie avec des pommes de terre à la poêle ou de simples œufs durs.

3b. Vous souhaitez vous asseoir et prendre un peu plus de temps pour la pause de midi? Optez pour le restaurant Badias, dans le musée de la Schirn, à deux pas de là. Cuisine de saison entre Maroc et Israël, à déguster sous un plafond qui culmine à 15 m de hauteur.

4. Café/emplettes à la Kleinmarkthalle (Hasengasse 5-7)
Rendez-vous cosmopolite des fines bouches, le marché couvert de la Kleinmarkthalle est une merveilleuse occasion d’élargir son horizon gastronomique. Déambulez entre les étals et faites voyager vos papilles.

5. Cidre et spécialités locales chez Solzer (Berger Straße 260)
Pour finir la journée, petite escapade dans le quartier de Bornheim, à quatre stations de métro du centre-ville. Véritable village dans la ville, Bornheim compte quelques-uns de ces restaurants typiques de Francfort, les Apfelweinwirtschaften (bistrots à cidre), où l’on savoure des plats rustiques dans une ambiance chaleureuse, assis à de longues tables communes.

Et puis impossible de repartir de Francfort sans avoir goûté la boisson locale: le cidre ou vin de pomme, plus aigre que le cidre français, servi au verre ou en cruches de grès.

By |2021-02-26T10:25:01+01:00février 26th, 2021|The City Blog|

THE CITY BLOG: Fuir de Zurich, tout en restant à Zurich

Mes sentiments pour Zurich sont partagés. Un rapport amour-haine, si on veut. Car cette ville a beau me plaire, elle me pousse à la fuite. Je pourrais me rendre à Paris et m’imprégner de tous ses clichés, ou partir pour l’Italie en vue d’y déguster des pasta alle vongole dans un resto avec vue sur la mer, ou émigrer en Grèce pour y vivre sur une île en lieu et place d’une métropole bancaire. Mais c’est là que les beaux côtés de Zurich, sa diversité et ses nombreuses opportunités d’échapper au train-train quotidien se rappellent à mon bon souvenir. C’est pourquoi je m’enfuis régulièrement de Zurich à destination de… Zurich. En prenant, le plus souvent, la direction du troisième ou du quatrième arrondissement. Là où se trouvent mes restaurants et bars préférés. Et je m’en donne à cœur joie: pasta della nonna faites maison, saganaki grec aux crevettes et cafés français à discrétion! En été, je me rends volontiers dans le deuxième arrondissement pour y longer la Seestrasse. Les attraits y sont nombreux. Selon l’envie, j’opte pour une promenade, un tour en bateau sur le lac de Zurich ou un délicieux souper au Portofino, ou à L’O. On ne présente plus l’artère commerciale de la Bahnhofstrasse. Elle est malheureusement trop chère et trop banale à mon goût. Je préfère de loin arpenter le Niederdorf (zone piétonne en vieille ville) et y dénicher de petites boutiques. Après le shopping, il est conseillé de prendre place sur une terrasse au bord de la Limmat, de commander un café et de contempler la vue.

By |2020-09-08T12:17:30+02:00septembre 8th, 2020|The City Blog|
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